Nov 22, 2010:Centre For Immigration Policy Reform Calls For A Made-In-Canada Workforce

Immigration Watch Canada’s bulletin for this week is  “Centre For Immigration Policy Reform Calls For A Made-In-Canada Workforce”

Below is a copy of the Centre For Immigration Policy Reform’s latest press release.

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CENTRE FOR IMMIGRATION POLICY REFORM CALLS FOR A MADE-IN-CANADA WORKFORCE

The Centre for Immigration Policy reform stated today that the Government of Canada’s announcement that it will maintain current immigration levels in 2011 – among the highest per capita levels in the world – is cause for concern, particularly when it is far from clear that the economic crisis affecting many countries is over. Under the Government’s plan, we may have to absorb as many as half a million immigrants and temporary foreign workers a year at a time when many Canadians as well as recent arrivals are looking for jobs and the costs of social services are escalating.

The Government claims that high immigration intake is necessary to keep our work force growing as our population ages and the relative size of the work force shrinks. Immigration minister Jason Kenney expressed concern that, given Canada’s low fertility rates, immigration will be needed to offset the costs of social services.

“None of these premises is correct,” said Martin Collacott, Chair of the Advisory Board of the Centre for Immigration Policy Reform.  While it is true that in coming years the proportion of Canadians under 65 will decline in relation to those who are older, it has been definitively shown that immigration is not a realistic way of offsetting the effects of an aging population.  Immigrants themselves grow old and on average have families as small as those of other Canadians.  Often they sponsor their own elderly relatives, thus adding to Canada’s aging demographic.

It is also no longer true that immigrants are paying their own way and contributing enough in taxes to pay for the social infrastructure they access.  Studies show that recent immigrants cost Canadian taxpayers tens of billions of dollars a year in terms of the value of the benefits they receive in excess of what they pay in taxes.

Indeed, in the UK a House of Lords’ study concluded that, contrary to the claims of the British Government, there was no evidence of significant benefits to the resident population of the country from immigration. There were, in fact, indications of possible negative effects such as driving down the wages of some resident workers, including immigrants who came earlier, as well as driving up the cost of housing.

Canada’s prosperity actually depends on sound economic policies, increases in productivity, and the upgrading and best use of our existing work force. Instead of continuing the failed policy of mass immigration year in and year out, the Government, in collaboration with the provinces and municipalities, should  greatly strengthen policies and plans based on educational and training programs that will ensure that Canada’s existing work force is well-qualified to compete in today’s rapidly changing global economy.

The status quo is not the answer to an immigration program that Canadians increasingly recognize is broken.

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LE CENTRE POUR UNE RÉFORME DES POLITIQUES D`IMMIGRATION RÉCLAME UNE PRIORITÉ À LA MISE EN VALEUR DE LA MAIN D’OEUVRE CANADIENNE

Le Centre pour une réforme des politiques d’immigration répond aujourd’hui à la déclaration du Gouvernement du Canada indiquant son intention de maintenir le taux actuel d’immigration pour l’année 2011 – l’un des taux per capita parmi les plus élevés au monde.

En effet, il y a matière à s’inquiéter puisque la situation économique touchant plusieurs pays n’est toujours pas rétablie.  La politique du gouvernement fera en sorte que près d’un demi-million d’immigrants et de travailleurs temporaires étrangers, tous en quête de travail, entreront au pays, et ce, sans compter les nouveaux-arrivés, alors que de nombreux canadiens et de nouveaux-venus recherchent toujours un emploi et que les coûts reliés aux services sociaux augmentent sans cesse.

Selon le gouvernement, un apport élevé d’immigration est nécessaire pour faire croître la taille de notre main d’œuvre, en raison du vieillissement de la population et de la diminution relative de la taille de la population active.  Le ministre de l’immigration, Jason Kenney, affirme que le taux de fécondité peu élevé des canadiennes est inquiétant et de ce fait, une immigration plus soutenue sera nécessaire afin de pourvoir aux services sociaux.

M. Martin Collacott qui préside le Comité consultatif du Centre pour une réforme des politiques d’immigration atteste du contraire.  Selon lui, il est vrai qu’il y aura une diminution de la population âgée de moins de 65 ans par rapport aux canadiens plus âgés au cours des prochaines années mais la preuve a été faite que l’immigration n’est pas un outil efficace pour contrer les effets d’une population vieillissante.  Les immigrants prennent de l’âge  aussi et le nombre de leur progéniture n’excède pas celle des autres canadiens en général.  Souvent, ils parrainent des membres âgés de leur propre famille contribuant ainsi à accroître notre démographie vieillissante.

Il n’est plus vrai que les immigrants s’acquittent de leurs quotes-parts financières  et que leurs contributions fiscales sont suffisantes pour assumer les frais des infrastructures qu’ils utilisent.  Des études ont démontré que le coût réel de nos récents immigrés se chiffre à des dizaines de milliards de dollars annuellement en termes de la valeur des bénéfices qu’ils reçoivent par rapport à leurs contributions fiscales.

En effet, et contrairement aux dires du gouvernement britannique, une étude de la Chambre des Lords conclut qu’il n’y a aucune preuve d’avantages significatifs pour la population résidante résultant de l’immigration au Royaume-Uni.  De fait, il y aurait plutôt de possibles effets négatifs qui se traduisent par une diminution des salaires pour certains  travailleurs résidants, incluant les plus anciens immigrés, en plus de la hausse des prix du logement.

En réalité, la prospérité du Canada dépend de politiques économiques saines, d’un accroissement de la productivité et d’une mise à niveau optimisée de notre main d’œuvre actuelle.  Au lieu de poursuivre ses politiques ratées d’immigration de masse année après année, le gouvernement aurait plus intérêt à travailler avec les provinces et les municipalités pour renforcir les politiques et les plans basés sur des programmes de formation et d’éducation.  Ceci assurera une compétitivité à notre force ouvrière actuelle qui sera mieux qualifiée pour rencontrer les défis posés par une économie globale en constante évolution.

Le statut quo n’est pas la réponse à un programme d’immigration que de plus en plus de canadiens considèrent déficient.